Avec bientôt 12 agences dont son vaisseau amiral, situé place du Costa Rica, le groupe Consultants Immobilier continue à conquérir les beaux quartiers parisiens.
Propriétés de France – 3 questions à Roger Abecassis, co-fondateur du groupe Consultants Immobilier
Interview
Comment se porte le groupe Consultants Immobilier ?
Nous réalisons une très bonne année avec une activité en hausse de 15 points. Nous allons même réaliser notre chiffre d’affaires le plus élevé depuis 22 ans, date de notre création. Nous allons également ouvrir deux agences supplémentaires à Auteuil et à la Motte-Picquet, ce qui portera notre total à 12. Le magazine du groupe fonctionne très bien tandis que la marque Consultants Immobilier est désormais reconnue. Nous le devons notamment à notre agence et siège de la place du Costa-Rica (XVIe) qui nous vaut des retours extrêmement positifs.
Quelle est votre analyse du marché parisien ?
Il évolue de façon positive depuis plus d’un an. Depuis 6 mois, on note une lente mais certaine remontée des prix. Plus que jamais, l’immobilier représente une valeur refuge autant pour y avoir sa résidence principale que pour y investir. Les taux d’intérêt à moins de 1%, la plus-value ramenée à 15 ans (au lieu de 22) comme la possible fin de l’ISF constituent autant de facteurs positifs. Les secteurs prisés (XVIe Passy, XVIIe, VIIIe, Neuilly, Levallois, Boulogne, mais également les Ier, le IIe ou le IXe, des secteurs urbains en mutation où des bureaux sont transformés en habitations) le sont de plus en plus. Nous avons ainsi vendu un penthouse avec terrasse rue de Passy ou un hôtel particulier dans la Villa Spontini. Inversement, les quartiers moins prisés le sont de moins en moins.
Quels conseils donneriez-vous ?
Les acquéreurs recherchent la proximité des transports en commun et (ou) un parking ainsi que des espaces extérieurs : d’où un engouement nouveau pour les immeubles des années 1960. Je pense aussi qu’ils ne doivent pas trop tarder à se positionner sur un bien qui leur plaît et semble au prix. Pour les vendeurs, je leur rappellerais que les premières visites sont souvent les meilleures et qu’il faut donc commercialiser au juste prix pour ne pas casser cette dynamique. Car pour vendre cher il faut vendre vite. Et bien sûr se montrer attentif aux conditions de financement des acquéreurs afin d’éviter toute perte de temps inutile.