Interview – David Chouraki, spécialiste viager
Un vent nouveau souffle sur le secteur du viager ! Le vendeur d’un bien immobilier qui souhaite rester chez lui et recevoir un capital immédiat dans le but de réaliser un projet immédiat ou transmettre son patrimoine par anticipation peut profiter de cette (très) avantageuse alternative. Explications par David Chouraki, Responsable Viager chez Consultant immobilier.
Le viager, comment ça marche ?
David Chouraki : Dans le cadre d’une vente viagère classique, le vendeur d’un bien immobilier reçoit des revenus complémentaires à vie appelée la « rente viagère ». Ladite rente est versée par l’acquéreur au vendeur, mensuellement, trimestriellement, ou annuellement. Son montant, lui, est défini selon des critères comme l’âge et l’espérance de vie du vendeur, la valeur du bien, ou encore la valeur locative estimative du bien à vendre.
Le jour de la vente, le vendeur perçoit environ 30% du montant total de la vente appelée le bouquet. Le solde du montant de la vente sera versé sous forme de rente viagère.
Même si cette solution paraît attrayante, dans la mesure où elle permet au vendeur à la fois d’obtenir un capital immédiat, et en sus, un complément de revenus, elle a toutefois un important inconvénient : la valeur totale de la rente viagère est incertaine, car elle dépend de la durée de vie du vendeur. Une alternative bien plus satisfaisante peut être envisagée pour le vendeur : zoom sur la vente en nue-propriété.